Moray - Maras - Ollantaytambo - Aguas Calientes - Chinchero
La Vallée Sacrée 6/11-8/11/2007
Pour éviter les allers-retours incessants sur Cusco et pour profiter du tarif le plus avantageux pour le train vers Aguas Calientes/Machu Picchu (quoiqu'encore excessivement couteux), nous partons 3 jours en vadrouille dans la Vallée Sacrée. Trois journées bien remplies en découverte.
Nous débutons par Moray que nous atteignons en bus local puis en négociant difficilement un taxi (aucun transport en commun dans le coin).
Lieu d'agriculture expérimental inca, les terrasses (3) en escaliers sont installées de façon circulaire ou semi-circulaire, tel une arène. Sur chaque palier règnait un climat/micro climat différent ce qui permettait d'y cultiver diverses plantes et céréales. Entre chaque niveau, des pierres taillées servaient de canaux d'irrigation. Retour à pied vers Maras, un village perdu mais authentique. A défaut de resto, nous mangeons sur la place où 2 gargottes, 2 tables, 4 chaises trônent tristement. Nous y "savourons" le repas le plus frugal et le moins cher (0,5 €): Arroz a la Cubana (riz à la cubaine): du riz, une banane frite et un oeuf, juste de quoi ne plus avoir faim.
Encore et toujours à pied, nous nous dirigeons vers les Salineras de Maras. Hallucinant de trouver ces marais salants à cette altitude et à flanc de montagne.
L'eau du ruisseau chargée en sel coule des collines et grâce à un systême de terrasses et canalisations, le sel peut être récolté. Un jour, la mer était ici car juste après les Salineras, nous trouvons des tourelles et amonites, prisionnières de la roche et même pas fossilisées. L'eau est tellement chargée en sel qu'au bord de la rivière en contre bas, les rives semblent enneigées. Les Salineras offrent une palette de couleurs: chocolat blanc, vanille, caramel, café au lait et contrastent avec les falaises rouges.
Nous rejoignons la grand route et helons un combi, on doit vraiment pousser pour rentrer - reccord battu: 27 personnes contre 15 normalement.
Dernière halte de la journée: Ollantaytambo. Quelle surprise! Il y a 4 ans, ce village était l'exemple même du beau petit village tranquille (en tout cas dans mes souvenirs). Aujourdh'hui, il est devenu très touristique, pour 2 raisons: tout d'abord pour sa forteresse inca et ensuite parce que c'est la gare la plus intéressante pour aller au Machu Picchu. Les prix commencent à s'élever fortement, la concentration de touristes augmente mais en retrait du site et de la Plaza de Armas, le village a su préserver son authenticité. Ce village au nom d'un guerrier inca est le seul à avoir conservé intact le plan de la ville inca. Toutes les demeures s'appuyent sur les soubassements d'origine. Les ruelles ont garde leurs pavages et rigoles d'évacuation d'eau originels.
Le site inca d'Ollantaytambo s'échelonne sur le flanc d'une colline, tout en haut les vestiges d'un village.
La forteresse surveillait le chemin vers le Machu Picchu. Elle était encore en pleine construction lors de l'attaque des Espagnols. Comme tous les sites incas, des pierres gigantesques furent utilisées, jusqu'à 50 tonnes pour un linteau. Une curiosité: le baño de la Ñusta, le bain de la Princesse: une fontaine de forme trapezoïdale. Lorsqu'on passe un doigt dans la rigole d'arrivée d'eau, le flux qui s'écoule normalement comme une cascade est perturbé et l'eau s'évacue alors en suivant la parois.
A 20 h, heure fatidique, on rejoint la masse des touristes à la gare et vers 22h, arrivée à Aguas Calientes. L'horreur, c'est non seulement laid et bruyant mais en plus les gens sont roublards et antipathiques. On changera 4 fois d'hôtel, il faut négocier l'eau chaude et même les essuis! On ne veut pas rentrer dans ce petit jeu mais pas le choix, il faut passer 2 nuits ici pour profiter pleinement du Machu Picchu (article sur le site à venir). Y trouver un resto n'est pas non plus une mince affaire. Le repas causera d'ailleurs une diarhée passagère.
Au retour du Machu Picchu, on passera au petit matin encore un peu de temps à Ollantaytambo. Ensuite, malgré la grève des transports en commun, nous partons vers Chinchero. Un village simple dont la place est transformée en marché artisanal. On tombe sous le charme de l'église. L'intérieur avec ses peintures hors taille et son retable baroque chargé est marquant. Tout le plafond, poutres inclues, est peint avec des motifs divers, des scènes bibliques,... La plus belle église que nous ayons pu visiter.
Pour rejoindre nos pénates à Cusco, il nous faudra patienter plus d'une heure trente, la grève semble encore plus suivie qu'au matin (un bon exercice avant la Bolivie où les grèves sont légendaires). Nous finirons les 30 derniers kilomètres dans le coffre d'un taxi break.
Pour éviter les allers-retours incessants sur Cusco et pour profiter du tarif le plus avantageux pour le train vers Aguas Calientes/Machu Picchu (quoiqu'encore excessivement couteux), nous partons 3 jours en vadrouille dans la Vallée Sacrée. Trois journées bien remplies en découverte.
Nous débutons par Moray que nous atteignons en bus local puis en négociant difficilement un taxi (aucun transport en commun dans le coin).
Lieu d'agriculture expérimental inca, les terrasses (3) en escaliers sont installées de façon circulaire ou semi-circulaire, tel une arène. Sur chaque palier règnait un climat/micro climat différent ce qui permettait d'y cultiver diverses plantes et céréales. Entre chaque niveau, des pierres taillées servaient de canaux d'irrigation. Retour à pied vers Maras, un village perdu mais authentique. A défaut de resto, nous mangeons sur la place où 2 gargottes, 2 tables, 4 chaises trônent tristement. Nous y "savourons" le repas le plus frugal et le moins cher (0,5 €): Arroz a la Cubana (riz à la cubaine): du riz, une banane frite et un oeuf, juste de quoi ne plus avoir faim.
Encore et toujours à pied, nous nous dirigeons vers les Salineras de Maras. Hallucinant de trouver ces marais salants à cette altitude et à flanc de montagne.
L'eau du ruisseau chargée en sel coule des collines et grâce à un systême de terrasses et canalisations, le sel peut être récolté. Un jour, la mer était ici car juste après les Salineras, nous trouvons des tourelles et amonites, prisionnières de la roche et même pas fossilisées. L'eau est tellement chargée en sel qu'au bord de la rivière en contre bas, les rives semblent enneigées. Les Salineras offrent une palette de couleurs: chocolat blanc, vanille, caramel, café au lait et contrastent avec les falaises rouges.
Nous rejoignons la grand route et helons un combi, on doit vraiment pousser pour rentrer - reccord battu: 27 personnes contre 15 normalement.
Dernière halte de la journée: Ollantaytambo. Quelle surprise! Il y a 4 ans, ce village était l'exemple même du beau petit village tranquille (en tout cas dans mes souvenirs). Aujourdh'hui, il est devenu très touristique, pour 2 raisons: tout d'abord pour sa forteresse inca et ensuite parce que c'est la gare la plus intéressante pour aller au Machu Picchu. Les prix commencent à s'élever fortement, la concentration de touristes augmente mais en retrait du site et de la Plaza de Armas, le village a su préserver son authenticité. Ce village au nom d'un guerrier inca est le seul à avoir conservé intact le plan de la ville inca. Toutes les demeures s'appuyent sur les soubassements d'origine. Les ruelles ont garde leurs pavages et rigoles d'évacuation d'eau originels.
Le site inca d'Ollantaytambo s'échelonne sur le flanc d'une colline, tout en haut les vestiges d'un village.
La forteresse surveillait le chemin vers le Machu Picchu. Elle était encore en pleine construction lors de l'attaque des Espagnols. Comme tous les sites incas, des pierres gigantesques furent utilisées, jusqu'à 50 tonnes pour un linteau. Une curiosité: le baño de la Ñusta, le bain de la Princesse: une fontaine de forme trapezoïdale. Lorsqu'on passe un doigt dans la rigole d'arrivée d'eau, le flux qui s'écoule normalement comme une cascade est perturbé et l'eau s'évacue alors en suivant la parois.
A 20 h, heure fatidique, on rejoint la masse des touristes à la gare et vers 22h, arrivée à Aguas Calientes. L'horreur, c'est non seulement laid et bruyant mais en plus les gens sont roublards et antipathiques. On changera 4 fois d'hôtel, il faut négocier l'eau chaude et même les essuis! On ne veut pas rentrer dans ce petit jeu mais pas le choix, il faut passer 2 nuits ici pour profiter pleinement du Machu Picchu (article sur le site à venir). Y trouver un resto n'est pas non plus une mince affaire. Le repas causera d'ailleurs une diarhée passagère.
Au retour du Machu Picchu, on passera au petit matin encore un peu de temps à Ollantaytambo. Ensuite, malgré la grève des transports en commun, nous partons vers Chinchero. Un village simple dont la place est transformée en marché artisanal. On tombe sous le charme de l'église. L'intérieur avec ses peintures hors taille et son retable baroque chargé est marquant. Tout le plafond, poutres inclues, est peint avec des motifs divers, des scènes bibliques,... La plus belle église que nous ayons pu visiter.
Pour rejoindre nos pénates à Cusco, il nous faudra patienter plus d'une heure trente, la grève semble encore plus suivie qu'au matin (un bon exercice avant la Bolivie où les grèves sont légendaires). Nous finirons les 30 derniers kilomètres dans le coffre d'un taxi break.