San Pedro de Atacama
13/12-16/12/2007 un petit tour au Chili
Après notre fabuleux tour sur le Salar de Uyuni et dans le Sud Lipez, nous traversons la frontière bolivio-chilienne et là... c'est le choc! A peine la frontière traversée, nous retrouvons un bus digne de ce nom, des routes asphaltées, des panneaux de signalisation et des rails de sécurité. Quel contraste avec les bus-épaves et les pistes de terre boliviennes.
Les douaniers font preuve de pas mal d'excès de zèle. Chaque sac est fouillé à la recherche d'une pomme ou d'une banane égarée; aucun fruit ne peut entrer sur le territoire chilien. Mon colier en graines d'Equateur a bien failli y passer.
Nous allons de surprise en surprise, parfois positives, parfois négatives.
Le temps fait sans conteste partie des bonnes. Soleil 350 jours sur 365. Plus de 25 degrés, ciel bleu, le soleil nous réchauffe mais au moindre cm2 de peau non tartinée de crème solaire c'est le coup de soleil assuré.
San Pedro est situé à 2.400 m au milieu du désert d'Atacama. Il fait donc chaud et sec. A 200 km au sud d'ici, se trouve le lieu le plus sec de toute la planète, beaucoup plus sec que le Sahara, il y pleut une fois tous les 45 ans (oui oui, vous avez bien lu quarante cinq!). Cette région, et plus particulièrement Yungay attire les chercheurs car les terres sont vierges de bactérie.
San Pedro a l'air d'un village monté de toutes pièces pour les touristes, tout est surfait. D'un côté, cela fait du bien de retrouver du confort, des hôtels impeccables, des menus variés... mais ce fut la douche froide quand on a vu les prix. On savait que le Chili est un pays cher mais San Pedro c'est vraiment très cher (tout en restant encore moins cher qu'en Europe).
Après nos 3 mois de voyage et encore plus après notre escapade dans de Salar et le Sud Lipez, les excursions proposées ici ne nous attirent pas. Ne pensez pas que nous sommes blasés mais nous évitons d'être déçus.
Rapidement nous réservons un bus pour notre prochaine étape vers Salta en Argentine. Nous restons donc 2,5 jours à San Pedro, journées qui seront bien remplies avec une cure de repos (et des vraies grasses mat' - ben oui même en voyage ça fait du bien), la mise à jour du blog et 2 activités soigneusement choises.
Les environs d'Atacama sont réputés pour offrir le ciel le plus pur au monde, ce qui est entre autres dû au climat et à l'altitude. Pas mal d'astronomes se poussent au portillon et les observatoires font parties des plus importants de la planète. Alain Maury, un français, photographe de formation et fou d'astronomie, après avoir pas mal bourlingué, a posé ici sa valise et créé son propre business. Chaque soir dans sa maison et son observatoire privé, il accueille des petits groupes de touristes. Sa passion se ressent dès ses premières paroles. Entre ses explications intéressantes et l'observation des étoiles à travers les téléscopes (5-6), le temps file à une allure incroyable. Etoiles, constellations, planètes, Lune, nébuleuses, voie lactée, c'est grandiose! Une pluie d'étoiles filantes ajoute à cette nuit étoilée une touche de magie supplémentaire.
L'excursion la plus courue de San Pedro est celle du coucher de soleil sur la Vallée de la Lune. Nous faisons entorse à notre religion "anti-excursion-organisée" et cela se passe relativement bien.
La Valle de la Luna est combinée avec un trek dans la Valle de la Muerte. Trek au sens des agences et pas mal de touristes du coin signifie ici "mini-promenade". Le trek de 40-45 minutes équivaut pour nous à 15-20 minutes de marche (pieds nus et en jupette) et autant à attendre le reste du groupe. Les paysages font partie de la Cordillière de Sel (entre la Cordillière qui longe la côte chilienne et les Andes), les roches sont érodées par le vent et le sable. Du coucher du soleil, nous retenons surtout les fabuleuses couleurs sur ce paysage lunaire.
Le passage au Chili fut bref. San Pedro de Atacama ne reflète certainement pas la vie au Chili. Malgré notre courte parenthèse chilienne, nous avons eu " la chance" de ressentir un tremblement de terre au beau milieu de la nuit, le 16/12 à 5h10, heure locale. L'épicentre était à environ 200 km et la magnitude de 6.6. Pour nous, impressionnant mais ce ne fut qu'un des milliers de tremblements de terre annuels qui sévissent ici. Nombreux tremblemts de terre, 150 volcans actifs (10% des volcans actifs du monde), ça bouge bien ici; le Chili est en effet situé sur la faille de San Andreas.
Depuis le 16/12, nous sommes à Salta, nous avons un tampon de plus sur notre passeport: celui de l'Argentine. On se la coule douce ici tout en préparant la suite de notre voyage.
Après notre fabuleux tour sur le Salar de Uyuni et dans le Sud Lipez, nous traversons la frontière bolivio-chilienne et là... c'est le choc! A peine la frontière traversée, nous retrouvons un bus digne de ce nom, des routes asphaltées, des panneaux de signalisation et des rails de sécurité. Quel contraste avec les bus-épaves et les pistes de terre boliviennes.
Les douaniers font preuve de pas mal d'excès de zèle. Chaque sac est fouillé à la recherche d'une pomme ou d'une banane égarée; aucun fruit ne peut entrer sur le territoire chilien. Mon colier en graines d'Equateur a bien failli y passer.
Nous allons de surprise en surprise, parfois positives, parfois négatives.
Le temps fait sans conteste partie des bonnes. Soleil 350 jours sur 365. Plus de 25 degrés, ciel bleu, le soleil nous réchauffe mais au moindre cm2 de peau non tartinée de crème solaire c'est le coup de soleil assuré.
San Pedro est situé à 2.400 m au milieu du désert d'Atacama. Il fait donc chaud et sec. A 200 km au sud d'ici, se trouve le lieu le plus sec de toute la planète, beaucoup plus sec que le Sahara, il y pleut une fois tous les 45 ans (oui oui, vous avez bien lu quarante cinq!). Cette région, et plus particulièrement Yungay attire les chercheurs car les terres sont vierges de bactérie.
San Pedro a l'air d'un village monté de toutes pièces pour les touristes, tout est surfait. D'un côté, cela fait du bien de retrouver du confort, des hôtels impeccables, des menus variés... mais ce fut la douche froide quand on a vu les prix. On savait que le Chili est un pays cher mais San Pedro c'est vraiment très cher (tout en restant encore moins cher qu'en Europe).
Après nos 3 mois de voyage et encore plus après notre escapade dans de Salar et le Sud Lipez, les excursions proposées ici ne nous attirent pas. Ne pensez pas que nous sommes blasés mais nous évitons d'être déçus.
Rapidement nous réservons un bus pour notre prochaine étape vers Salta en Argentine. Nous restons donc 2,5 jours à San Pedro, journées qui seront bien remplies avec une cure de repos (et des vraies grasses mat' - ben oui même en voyage ça fait du bien), la mise à jour du blog et 2 activités soigneusement choises.
Les environs d'Atacama sont réputés pour offrir le ciel le plus pur au monde, ce qui est entre autres dû au climat et à l'altitude. Pas mal d'astronomes se poussent au portillon et les observatoires font parties des plus importants de la planète. Alain Maury, un français, photographe de formation et fou d'astronomie, après avoir pas mal bourlingué, a posé ici sa valise et créé son propre business. Chaque soir dans sa maison et son observatoire privé, il accueille des petits groupes de touristes. Sa passion se ressent dès ses premières paroles. Entre ses explications intéressantes et l'observation des étoiles à travers les téléscopes (5-6), le temps file à une allure incroyable. Etoiles, constellations, planètes, Lune, nébuleuses, voie lactée, c'est grandiose! Une pluie d'étoiles filantes ajoute à cette nuit étoilée une touche de magie supplémentaire.
L'excursion la plus courue de San Pedro est celle du coucher de soleil sur la Vallée de la Lune. Nous faisons entorse à notre religion "anti-excursion-organisée" et cela se passe relativement bien.
La Valle de la Luna est combinée avec un trek dans la Valle de la Muerte. Trek au sens des agences et pas mal de touristes du coin signifie ici "mini-promenade". Le trek de 40-45 minutes équivaut pour nous à 15-20 minutes de marche (pieds nus et en jupette) et autant à attendre le reste du groupe. Les paysages font partie de la Cordillière de Sel (entre la Cordillière qui longe la côte chilienne et les Andes), les roches sont érodées par le vent et le sable. Du coucher du soleil, nous retenons surtout les fabuleuses couleurs sur ce paysage lunaire.
Le passage au Chili fut bref. San Pedro de Atacama ne reflète certainement pas la vie au Chili. Malgré notre courte parenthèse chilienne, nous avons eu " la chance" de ressentir un tremblement de terre au beau milieu de la nuit, le 16/12 à 5h10, heure locale. L'épicentre était à environ 200 km et la magnitude de 6.6. Pour nous, impressionnant mais ce ne fut qu'un des milliers de tremblements de terre annuels qui sévissent ici. Nombreux tremblemts de terre, 150 volcans actifs (10% des volcans actifs du monde), ça bouge bien ici; le Chili est en effet situé sur la faille de San Andreas.
Depuis le 16/12, nous sommes à Salta, nous avons un tampon de plus sur notre passeport: celui de l'Argentine. On se la coule douce ici tout en préparant la suite de notre voyage.
