Le train du Diable

Publié le par Tristan

Le Train 'Nariz del Diablo' - 21/09/2007

Après une nuit mouvementée, bruyante et illuminée par le réverbère de la rue... lever aux aurores pour rejoindre la gare. Il est 6 heures, Riobamba s´éveille, d´habitude les équatoriens ne sont pas spécialement des lève-tôt mais autour et dans la gare, l´agitation bat déjà son plein. Les touristes attendant l´arrivée du train se font assaillir par des vendeurs ambulants.

Lors de l´achat du ticket, le numéro du wagon est indiqué mais à l´intérieur de chaque wagon, les places sont libres; une fois le train en gare, c´est donc la ruée vers les meilleures places.

Il y a quelques décennies une ligne de chemin de fer reliait Quito à Guayaquil. Aujourd´hui, le train effectue seulement le tronçon de Riobamba au lieu dit Nariz del Diablo et est uniquement touristique - beaucoup trop touristique à notre goût : 200 touristes sur quelques mètres carrés alors que jusqu´a présent nous n´en avions croisé que quelques-uns.

Le train

A 7h01 précise, la locomotive se met en route tirant derrière elle 4 wagons brinquebalants. Ils semblent sortis d´une autre ère. On peut les qualifier de vieillots, typiques, bruyants, frisquets,... mais pas de confortables! Nous ne nous attendions pas au confort du Thalys car nous sommes ici pour la beauté des paysages traversés, pour les précipices au bord des rails et pour la complexité du parcours. Pour franchir les forts dénivelés (1700 m sur 107 km dont la majorité sur les derniers kilomètres), un système ingénieux d´aiguillage a été mis en place. Le train fait des marches arriere - marches avant consécutives pour lui permettre de descendre par paliers. A tour de rôle, la locomotive tire puis pousse les wagons et change de place au niveau de l´aiguillage.

Le train

Le parcours à travers champs et villages est varié même si un peu long. Parfois, le train surgit au milieu de la rue principale du village et le temps d´un instant, la vie s´arrête et tous regardent le train qui passe.

La destination finale: Le Nariz del Diablo est un lieu dit mais finalement sans grande importance. Le train remonte gentiment sur Alausi. A la gare, un bus attend les touristes pour les amener dans la ville suivante sur la route nord ou sud de l´Allée des Volcans. Dans notre cas, ce sera direction Cuenca à 4 heures au sud.



Publié dans Equateur

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